
Un jeune homme est venu me voir, il avait des difficultés avec sa petite amie. Il souhaitait continuer la relation, néanmoins elle voulait davantage de distance. Tout en affirmant l'aimer, il semblait qu'elle perdait de l'intérêt pour la relation et souhaitait un engagement moins fort.
Il se sentait frustré et avait le sentiment de ne pas avoir beaucoup de pouvoir sur la situation. Il semblait que la balle était dans son camp et, à part lui courir après, il ne savait pas quoi faire. Elle était indécise, manquant de clarté sur ce qu'elle voulait. Nous avons exploré qui il était dans cette situation. En Gestalt, nous nous attachons davantage à augmenter l'attention sur ce qui se joue, et moins à rechercher immédiatement des solutions. C'est pourquoi la question clé, dans de nombreuses circonstances est « qui êtes vous ».
C'est pourquoi, même si il avait le sentiment de ne pas avoir le choix, le premier pas était de trouver ses propres limites. La définition du soi passe par là. Nous avons posé des questions tels que : – Quel degré de contact physique minimum est suffisant pour vous ? – Combien de temps êtes vous prêt à patienter avant d'avoir besoin de passer à autre chose ?
– Quelles sont vos attentes en terme d'interaction personnel ? – Qu'est ce que vous voulez sur le long terme ? – Durant cette période d'éloignement, quelles sont les limites et les règles que vous appliquez pour vous, et que vous lui demandez d'appliquer ? En identifiants ces limites, il fut en mesure de voir qu'il n'était pas juste dans position « suppliante » , au contraire, qu'il pouvoir définir sa propre place dans la relation.
En Gestalt, nous considérons que les limites sont très importantes pour permettre un bon contact, clair. Il existe des moyens d’appréhender les distorsions des liens, et ,ce faisant, d'identifier la manière dont le client est en déséquilibre. Ainsi, il peut se retrouver davantage dans la relation.
Publié par Steve Vinay Gunther